Manga #13 | Berserk de Kentaro Miura, T.1 et 2

« Il est mort en faisant ce qu’il voulait, non ? Il est mort heureux, le bougre. Et puis on n’a que cette vie. Il n’y a rien d’autre après. »

  • Mangaka : Kentaro Miura
  • Maison d’édition : Glénat
  • Prix : 6,90€
  • Date de parution : 1990 (réédité en 2018)
  • Genre : Seinen
  • Texte original : Japonais

★★★✩✩

RÉSUMÉ :

Il porte une épée plus grande que lui. Il est muni d’un bras artificiel en acier. Guts, le guerrier, est enrobée de feutrine noire… A son passage, déluge de sang et montagnes de cadavres lui font place. Un elfe du nom de Puck le suit après qu’il l’a tiré de mauvais draps. Opposant à la force de Guts son bagou, il est entraîné dans son univers d’ultraviolence. Sur son chemin, des hordes de démons. Sa marque guidera-t-il Guts vers sa vengeance ?

AVIS :

Berserk étant un grand nom dans le monde du manga, il y avait longtemps que je voulais tenter la lecture de ce Seinen à la réputation violente. Et que dire si ce n’est qu’il est fidèle à cette fameuse réputation ? J’ai apprécié ma lecture sans que ce soit pour autant un coup de coeur je me permets donc de rappeler que mon avis est purement subjectif: les trois étoiles que j’ai accordées à l’oeuvre ne remettent absolument pas en cause le talent et le génie de Kentaro Miura, cela va de soi. Je vais maintenant tenter de vous expliquer pourquoi j’ai été incapable de mettre plus de trois étoiles (et demi disons …) à ces deux premiers tomes de Berserk.

Pour commencer, j’ai énormément de mal avec les graphismes de l’oeuvre. Vous ne lirez pas là un avis critique d’une spécialiste du dessin mais seulement mon avis et ressenti personnel très subjectif: le coup de crayon de Kentaro Miura me laisse dubitative car j’apprécie beaucoup tout le background dessiné, les paysages ou les combats … mais j’ai plus de mal avec les visages des personnages. Néanmoins, je ne peux que reconnaître le talent qu’a Miura de réussir parfaitement à peindre les émotions sur ces fameux visages, en particulier celui de Guts : peur, colère, tristesse, nul besoin de paroles pour les identifier sur le visage du héros et c’est un point que j’ai apprécie. Les fans du manga à qui j’ai parlé m’ont cependant assuré que la qualité graphique de Berserk augmentait dans les tomes suivants comme c’est le cas de beaucoup de mangas, aussi j’ai hâte de continuer ma lecture.

Pour ce qui est de l’intrigue et du personnage de Guts en lui-même je les trouve très bien construits. L’histoire a de quoi interroger et amène le lecteur à vouloir toujours en savoir plus, sur le passé de son héros et sur ce sombre monde médiéval infesté de démons de la pire espèce. Là où j’ai du mal à parler d’un coup de coeur, c’est lorsque les planches nous laissent voir ces fameux monstres absolument répugnants. Et je sais qu’il s’agit de goûts personnels, ce genre de Dark Fantasy manga n’est vraiment pas ce que j’aime lire, entre les espèces de parasites rampants visqueux, les créatures composées d’organes et de tripes à foison qui bouffent de l’humain tout au long de l’aventure ont pour effet de me faire grimacer plus qu’autre chose. L’intrigue néanmoins intéressante, le personnage de Guts annonçant une réelle complexité à peine apparente dans ces premiers tomes aux côtés de Puck m’auront tout de même convaincue de poursuivre ma lecture.

LES + ET LES –

+ Le personnage de Guts qu’il me tarde de découvrir plus en profondeur + la violence très présente et qui amène beaucoup d’émotions chez le lecteur + l’intrigue très prenante

– Les dessins avec lesquels j’ai du mal pour l’instant – les monstres particulièrement répugnants

LE MANGA EN QUELQUES MOTS ?

Horreur ; Mediéval ; Monstres ; Violence

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